• Poisson d'avril

    Le 1er avril, tout est permis !

    C’est peut-être le seul jour de l’année où les blagues les plus folles sont autorisées.

        Journée de franche rigolade pour les uns et regardée avec un brin d'incompréhension par les autres, le 1er avril est chaque année l'occasion de berner son entourage avec des blagues et des canulars en tous genres. Quand il ne s'agit pas, selon la même coutume, de coller subrepticement un poisson en papier dans le dos de ses victimes...

           Ne noyons pas le poisson: il n'existe aucune histoire exclusive de l'origine de la fête. Si la naissance du «poisson d'avril» remonterait, suivant les dictionnaires, au XVe siècle pour désigner un «entremetteur» ou «un jeune garçon chargé de porter les lettres d'amour de son maître» ; au XVIe siècle pour désigner un «maquereau» (souteneur) ou encore au XVIIe siècle pour qualifier une «tromperie», aucun thésaurus n'a jusqu'alors pu faire l'exégèse en ses pages de la curieuse célébration. Autant dire que ce poisson est vraiment... pané!

    Toutefois, de nombreuses explications ont été avancées au fil des siècles, dont certaines très plausibles.

    La première - la plus répandue - nous fait remonter au XVIe siècle. En 1564 plus précisément, date à laquelle le roi Charles IX décida, par l'édit de Roussillon du 9 août, de faire désormais commencer le premier jour de l'année un 1er janvier, au lieu du vraisemblable 1er avril. En réaction à ce subit changement, certains réfractaires décidèrent de ne pas tenir compte du calendrier et de continuer de s'offrir leurs étrennes du nouvel an, un 1er avril. Pour se moquer de ces derniers, les plus sages n'hésitèrent alors pas à leur tendre des pièges et autres faux présents...

    Joyeux début Avril

    Le Chevalier

    Le Chevalier

     

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